Partenaires

ONB APOP AMG Isor Côtes de Bourg Volver Bordeaux
Puma Girondins de Bordeaux CDiscount Kutxabank CharcuterieBordelaise BCO Sports Copifac

samedi 11 mai 2013

TURIN 2013 : NOTRE FINALE


 
Voila, on y est. Dans le bus, en route pour le grand stade, pour y disputer notre finale. Sympa, comme d'hab, on emmène nos collègues Parisiens qui vont disputer la grande finale eux.
Je savoure chaque instant.
Arrivée au stade. Pfffff, ce parc et ces milliers d'italiens en promenade familiale en ce jour férié, la truc civile qui vient nous escorter jusqu'aux portes du stade, la descente du bus, le regard admiratif des gamins.
Je savoure chaque instant.
L'attente jusqu'au match sera longue, les minutes interminables. Mais de l'arrivée jusqu'au coup d'envoi, je garde un souvenir très précis de tout ce qui se passe. La sérénité des uns, la tranquillité des autres. Le resserrement du groupe qui s'est fait naturellement au milieu du terrain, la longue et joyeuse ovation au staff qui tout occupé a piquer l'eau des bidons pour la mettre dans le Ricard a oublié les ballons.
Je rêve, on est en finale, on a pas de ballons pour s'échauffer, ils boivent l'apéro sur le banc de touche et je ne gueule même pas.......😈
Non, honnêtement, je sais que durant ces minutes là on ne peut pas perdre. Le sentiment de plénitude dont je parlais dans le premier post Turinois à commencé a partir de cette entrée dans le stade.
Je savoure chaque instant.
Je revois le président préparant ses interventions sponsors, les mecs des caméras courant partout, le JC sautant comme une puce pour prendre des photos aux 4 coins du stade et moi, je suis dans du coton. Je crois me souvenir dans mon brief de vestiaire être intervenu de manière calme, avoir juste souligné de ne pas tomber dans le piège de la comedia dell arte ou ne manquerais pas de nous amener les italiens et puis de jouer comme nous savions le faire si bien parfois, devant le public nombreux, l'occasion est trop belle.
Je savoure chaque instant.
Mais, bon, vas maintenant falloir arrêter de rêver et aller les salader ces Milanais.
*😂 Les italiens de Milan, jouant quasiment a domicile, et pourtant nous avons les faveurs du public. Le début de match parait équilibré, nous dominons légèrement, et ils sont dangereux sur quelques contre vite étouffés avant d'arriver dans notre surface. Et puis notre jeu se met petit a petit en place, le passage par les ailes me plait bien à ce moment là, nous effectuons beaucoup de centres qui ne trouvent malheureusement pas preneur. Une faute encore dans la surface me semble t il ? Personne ne semble une nouvelle fois réagir....... de toutes les façons, les bidons ne risquent plus rien car ils on été vidés pour le Ricard du staff !!!
Mais qu'est qu'ils peuvent bien parler les pénibles ragazzis, et va fan par ci...., et va fan par là..... et que je réclame, et que je mets un coup et je râle..........c'est donc le moment que choisis Arnaud pour calmer tout le monde.
 
The Tackle, le geste du tournoi, la spéciale Arnaud (ou la Manu avec 30cm et 25 kg en moins)  la Roy Kane de l'année, la René Girard de la décennie. Dans le style, et je suis bien placé pour vous le decrire puisque à m'a grande époque, j'en avais racheté une partie des droits, je glisse sur 5 m, jambe d'appui repliée sous la fesse, l'autre tendue vers l'avant à 40cm de hauteur, crampons face public, pardon, je m'emballe, crampon face a l'Italien qui semble être leur meilleur tripoteur de ballon. Cette jambe tendue se rabat sèchement juste avant l'impact dans un grand bruit ne faisant en fait qu'effleurer la chaussette. Mais toute personne non initiée se trouvant a plus de deux mètres de l'action pense a la sextuple fracture tibia, peronnée,  bassin, crâne, poignet, et la tête..........alouette. Les enfants ont été prié de quitter les tribunes, David pense déjà a interviewer le prêtre qui viendra donner les derniers sacrements et le staff est prêt a donner son sang afin d'achever cet italien  au Ricard. Quand a l'avant centre Milanais qui lui était a 30m masqué et n'a bien entendu rien vu, vous imaginez bien le feu qu'il vas venir nous mettre croyant son pote mort et enterré.
Je savoure chaque instant.
 
Et on a failli répondre. Mais, le bazar ambiant suite a ces chatouilleries ne durera que peu. On a pris le dessus psychologiquement, physiquement nos gabarits feront le reste et c'est même nous qui obtiendrons les fautes ensuite. Sur l'une d'elle d'ailleurs, long coup franc dans la surface pour un cafouillage énorme dont Julien le caps s'extirpera pour loger le ballon d'un pointu limpide dans la filet opposé. Vous noterez a ce titre, qu'il n'y a que lui qui sait mettre des pointus limpides. 1/0, la messe est dites.
Corner pour Milan, cafouillage énorme dont le 9 italien s'extirpera pour loger le ballon d'un pointu minable et tout pourri dans le filet opposé.
Séance de tir au but.
Je savoure plus rien du tout maintenant, le groupe est dans le rond central résserré comme à son habitude, j'erre derrière, les Parisiens me font des signes depuis les tribunes, des encouragements certainement, j'ai la pression bordel.
Rapide sondage. On prends les mêmes tireurs que ceux du matin, on y rajoute Sos qui en a mis un en match et Yvan qui se la sent. Si la série doit continuer, c'est Baptiste qui prendra le premier a suivre.
Vince met le sien d'entre et Baptiste arrête le suivant au prix d'une jolie horizontale a droite. Ça sent bon. Sos, Pierrick, Yvan mettent les leurs. Je décide de regarder le tir de Gui qui est comme celui du matin , parfait mais touche le bas de la barre et ressort sur la ligne. Je lui ais dis ensuite, c'est lui qui depuis qu'il nous a qualifié en CDF continuera a tirer le dernier..
Ensuite, ensuite.......je suis plus sur de rien, Baptiste tire puis arrête, ou arrête et tire, je me rappelle plus trop, sa course de mouette envasée tout droit sorti du parc ornithologique, les 29 branques en noir qui lui sautent dessus, je sais plus.......je n'ai même plus la force de vous rejoindre, pour tout vous avouer je vous ai regardé de loin, je suis allé m'assoir sur le banc de touche , à l'opposé, et j'ai donné dans une larmounette. Fugace, légère, mais sincère.
 
 
Maintenant, nous pouvons tous savourer ensemble chaque instant, et surtout que les sourires restent gravés a jamais.
Allons tout salader, allons salader tout ça..............
La suite dans le prochain épisode.
Coach Manu.

3 commentaires:

  1. Merci Manu pour ton résumé, tout ça est très chouette et rappelle (rappellera) de très très bons souvenirs ...

    RépondreSupprimer
  2. ah l'italie,
    ses parcs verts, ses stades de foot, ses attaquants, ses bières à 7euros...
    que du plaisir!

    RépondreSupprimer
  3. ça a été tout simplement énooooooorme !!!

    RépondreSupprimer